Partie Géographique

Situation

Livilliers est situé sur un plateau à 7 kilomètres nord de Pontoise, son chef-lieu d’arrondissement, 11 kilomètres OSO de L’IsleAdam, son chef-lieu de canton et 41 kilomètres de Versailles, son cheflieu de département. Il se trouve par conséquent au NO de Paris.

Nord : Epiais-Rhus et Vallangoujard,
Sud : Ennery,
Est : Hérouville,
Ouest : Genicourt.

211 habitants (Recensement de 1896).

648 hectares se décomposant comme suit

  1. terres labourables : 568 ha
  2. prés et herbages : 10 ha
  3. vignes : –
  4. bois : 45 ha
  5. cultures diverses : 12 ha
  6. superficie occupée par les constructions et les jardins : 13 ha

Altitude : 107 mètres
Nature du sol : argile, calcaire
Climat : tempéré
Relief : une gorge qui sépare Livilliers de Génicourt

Etat de la propriété

Principales cultures : élevage du bétail : chevaux, bœufs, vaches, moutons, volailles, gibier, oiseaux, insectes.

La propriété est morcelée ; les principales cultures sont celles des céréales proprement dites : blé, orge, avoine, des betteraves fourragères et industrielles, des plantes fourragères : sainfoin, luzerne, trèfle, vesce, des pois pour les conserves alimentaires, des haricots et des pommes de terre. Ces trois dernières cultures n’occupent qu’un espace relativement restreint. Les fermes nourrissent beaucoup de vaches laitières (150 environ pour tout le village) et le lait ramassé deux fois par jour par la “Société des Fermiers Réunis” est dirigé sur Paris. Les moutons (2 troupeaux) alimentent , partiellement bien entendu, les boucheries de Méry-sur-Oise, Saint-Ouen l’Aumône et Pontoise. Les volailles et les oeufs sont vendus, le samedi, au marché de Pontoise. Rien à signaler en ce qui concerne les oiseaux et les insectes : les oiseaux, hirondelles, mésanges, pinsons, fauvettes, rossignols abondent comme partout ; ils sont d’ailleurs protégés. Quant aux insectes, il n’y a que le ver-blanc qui commet toujours beaucoup de dégâts et la chématobie qui s’attaque aux feuilles des arbres fruitiers des jardins, pruniers et cerisiers principalement.

L’apiculture tend à se développer ; on emploie toujours les anciennes ruches coniques en paille. Un seul apiculteur emploie des ruches système Layens et obtient de meilleurs résultats.

Comme animaux nuisibles, on rencontre quelquefois des fourmis, des renards, des belettes et des blaireaux.

Aucune industrie, à moins qu’on veuille bien considérer comme industrie une petite scierie à vapeur installée chez un charpentier.

Il y a comme dans les plus petites communes un maréchal ferrant et un entrepreneur de maçonnerie.

Un épicier c’est la moindre des choses et 2 cabaretiers, voilà à quoi se réduit tout le commerce de Livilliers ; il est par conséquent presque nul.

Les produits agricoles assez importants ; parce qu’on est arrivé à faire produire le maximum à la terre par une culture bien entendue et par l’emploi rationnel des engrais chimiques, les produits agricoles, disonsnous, sont dirigés sur Pontoise et la vallée de la seine : St-Germain, Argenteuil et Paris.