10/12/20 :
Depuis la confirmation du premier cas positif dans l’avifaune sauvage au virus influenza aviaire hautement pathogène de sous-type H5N8 le 23 octobre 2020 aux Pays Bas, le nombre de cas dans la faune sauvage ne cesse de croître en Europe.
C’est dans ce contexte que la France a détecté un premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène en Haute-Corse dans une animalerie.
Au vu de cette situation, le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé, après concertation avec l’ensemble des opérateurs des filières concernées et de la Fédération nationale des chasseurs, de relever le niveau de risque à “élevé” sur l’ensemble du territoire national.
Un arrêté en ce sens a été publié au Journal officiel de la République française le 17 novembre 2020 et est entré en Vigueur le même jour.
Pour en savoir plus : https://agriculture.gouv.fr/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-linfluenza-aviaire
Ainsi, depuis la publication de cet arrêté ministériel, la mise en œuvre des mesures suivantes pour les élevages non commerciaux (basses-cours) est attendue dès à présent :
- le confinement ou une pose de filets : cette obligation permet d’empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages pour toutes les basses-cours. Aucune dérogation n’est possible ;
- l’application des mesures de biosécurité strictes telles que définies par l’arrêté du 8 février 2016 : également pour toutes les personnes susceptibles de rentrer dans les basses-cours ;
- la déclaration de chaque détenteur à sa mairie ou directement en ligne. Les procédures et les documents administratifs de déclaration sont détaillés sur le site du ministère de l’agriculture te de l’alimentation ;
- la surveillance clinique renforcée : ainsi toute mortalité anormale, chute de ponte, baisse de consommation d’eau ou d’aliments doit faire l’objet d’une déclaration immédiate à un vétérinaire et à la Direction départementale en charge de la protection des populations (01.34.25.45.00 et/ou adresse mail : ddpp@val-doise.gouv.fr).
Au delà des élevages non commerciaux, d’autres mesures s’appliquent pour éviter tout contact avec la faune sauvage et également entre les différents détenteurs de volailles ou autres Oiseaux captifs.
Comme lors de la précédente épizootie, l’implication de tous les détenteurs de volailles, qu’ils aient ou non une activité commerciale est essentielle à l’arrêt de la propagation de ce nouveau virus.
